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Autisme, la boîte à outils

4 juin 2018

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19 février 2020

Jesuis

10 janvier 2020

Évolution

Voici comment mon fils autiste a énormément évolué !

Et non, ce n’est pas une arnaque!

 

Bon, je l’avoue, j’ai écrit comme le font les charlatans, c’est très sarcastique. Mais....

La suite est fort pertinente.

 

Notre fils a neuf ans.

Voici, en résumé, son évolution spectaculaire 

 

Encore en octobre dernier;

Il ne se mêlait pas aux autres, la visite, la parenté
Il préférait jouer seul
Il ne parlait pas aux membres de la famille élargie
Il ne se lavait pas seul et avait besoin de supervision

 

En décembre ;
Il joue avec les autres
Il parle et participe aux réunions familiale
Il a fait le « père-Noël » dans une soirée familiale
Il prend sa douche seul, sans aide
Il parle aux membres de la famille élargie

 

 

Voilà comment il a atteint cette remarquable évolution (oup’s me voilà qui écrit à nouveau comme ces supers révolutionnaires de la santé)

 

Non, nous n’avons pas coupé le gluten

 

Non, nous n’avons pas coupé le sucre, ni les produits laitiers

 

Non, il n’a pas été en chambre hyperbare 

 

Non, il n’a pas fait de thérapie telle que TEACH, ABA, ICI

 

Non, il n’a pas pris d’oméga-3

 

Non, 

Il a simplement évolué 

Comme tous les enfants

À son rythme,

Avec respect.

 

Voyez-vous... quand on vous dit «  mon enfant a grandement évolué après "tel traitement" » et bien non... ça ne se prouve pas ainsi.

Même que souvent cela se trouve être un placebo pour le parent.[1]

 

Dans les faits, l’enfant, autiste ou non, évolue en tout temps et des changements peuvent survenir rapidement, et ce, sans forcer l’enfant.

 

Il est important que les adultes reconnaissent l’évolution naturelle de leur enfant et réalisent que c’est grâce à l’enfant. Un enfant qui évolue et se fait dire que c’est dû à quelqu’un d’autre, que c’est grâce à une machine ou un médicament n’aide en rien l’estime et la fierté de votre enfant.

 

L’autisme est rendu très lucratif et il faut rester vigilant en tant que parents.

 

Faites confiance à vos enfants. Vous aurez de belles surprises!

 

Amélie Bastien

 

 

[1] Magazine Sur le spectre, édition printemps 2016, P. 10-11

 

Dans le même ordre d’idée (2016)

Évolution remarquable, sans thérapie, avec gluten et bonheur!
http://autismeoutils.canalblog.com/archives/2016/09/14/34322879.html

Le point sur le gluten et l’autisme
http://autismeoutils.canalblog.com/archives/2016/04/19/33688043.html

Autisme et charlatans
http://autismeoutils.canalblog.com/pages/autisme-et-charlatans/35192939.html

 

ouverturechanger

16 décembre 2019

Si je pouvais parler...

Si je pouvais parler


Je vous dirais que je l’aime ma vie
Quand je me lève le matin
Je suis heureux et je souris
Quand je me prépare pour sortir
Je suis excité et j’en ai envie

 

Si je pouvais parler
Je vous dirais que tout va bien
Jusqu’à ce que ce regard se pose sur moi
Vous savez, votre regard…
De pitié, de dégout, de choc
Et je le vois. Je vous vois.

 

Si je pouvais parler
Je vous dirais
Je ne souffre pas d’Être
Je ne souffre pas de ne pas parler

 

Mais, si je pouvais parler
Je vous dirais
S’il vous plait, communiquez avec moi
Il y a mille et une façons
Je suis là et je vous entends

 

Si je pouvais parler
Je vous dirais, s’il vous plait
Laissez-moi m'exprimer
Il n'y a pas que le langage, vous savez...


Si je pouvais parler
Je vous supplierais de me considérer
J'existe, cessez de m'ignorer

 

 

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Outils pour le langage non verbal

Amélie Bastien

17 septembre 2019

 

AutismeBleu

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11 août 2019

Ça ne paraît pas...

"Ça ne paraît pas qu'il est autiste"

Tu me la sors tellement souvent celle-là.

Je ne t'en veux pas, je le sais que tu dis ça, non pas pour ME rassurer mais pour TE rassurer.

Te rassurer de n'avoir rien décelé.
Te rassurer que tu fais tout ce qu'il faut.
Te rassurer que ça pourrait être pire..(!)
Te rassurer que tout va comme tu le veux.
Te rassurer que tes attentes sont réalistes....

Je sais, je le vois.

Mais

C'est inutile de me dire cette phrase.
Tu sais comme moi que l'autisme n'a pas de visage.
Qu'il n'y en a pas un pareil, comme tout le monde..!

Mais

C'est difficile lorsque tu me dis ça, alors que mon enfant n'a pas dis un mot de la journée ou qu'il s'est isolé.

C'est difficile car je n'ai pas à te convaincre de l'état de mon enfant.

Je n'ai pas à faire pitié, je n'ai pas à argumenter, encore moins à m'excuser.

"Ça ne paraît pas"

Ça ne m'aide pas.
Ça ne me démontre pas ton soutiens.
Ça ne me démontre pas que tu comprends.

J'ai besoin que tu comprennes ET reconnaisses que mon enfant fait d'innombrables efforts. Pour se mouler, pour te plaire, pour s'endurer, pour se concentrer, pour se calmer,...

J'ai besoin que tu comprennes que nous sommes une famille atypique et que c'est correct comme ça. Que tu te l'admettes et l'acceptes.

On ne cherche pas la pitié, pas de conseils, pas de cure miracle, juste, et seulement juste, l'acceptation.

Et parfois... ça ne paraît pas...

Amélie Bastien
Autisme, la boîte à outils

27 mai 2019

Le ICI et notre histoire

Il est courant de lire des parents s’interroger sur les thérapies comportementales intensives telles que le ICI.

Si c’est comme pour nous, dès l’annonce du diagnostic, le psychologue nous vantait les mérites de l’ICI et nous a vite fait comprendre qu’il nous FALLAIT offrir ces séances à notre fils. Séances qui, on doit se le dire, sont très coûteuse si notre enfant n’est pas admis pour les services publiques.

Ne pouvant payer le 20 000$ par année pour se l’offrir au privé, et voyant que nous avions de bonnes connaissances, on nous a offert une formation pour offrir nous-mêmes la thérapie à notre fils. J’ai, moi la maman, suivi une formation, dans les règles de l’art avec toutes bonnes intentions. Trois cartables remplis de notes de cours, d’exemples, de littérature, d’exercices, j’avais tout pour débuter.

Nous avons vite désenchantés, nous ne pouvons vous cacher notre déception.

Les connaissances en mains, nous devions maintenant offrir l’ICI à notre fils à raison de plusieurs heures par jour. Chaque thérapie varie selon les besoins de l’enfant, ses choses à travailler. Pour notre fils, c’était le niveau social, la motricité fine ainsi que la compréhension verbale que l’on devait améliorer…

 

Toutes des choses qui sont à développer lorsqu’on est un enfant. Toutes des choses que les enfants n’acquièrent pas en même temps. On devait tirer sur cette fleur qui poussait.

 

S’assoir à la table, regarder des scénarios sociaux, répondre à des questions, essayer de tenir le crayon adéquatement, rester en place quelques minutes,  tout ça, en échange de récompenses. Exiger un comportement, l’obtenir et le récompenser. Tout reposait sur ça. Bien sûr on pouvait utiliser des jeux… Forcer le moment de jouer, imposer la méthode, exiger les demandes, mais surtout, lui demander d’agir comme une personne non autiste, de chasser ses envies.
Il aurait été « programmé » à nous imiter, à se normaliser, sans même s’écouter et se respecter.

On ne souhaitait pas ça. Pour aucun enfant, autiste ou non.

Nous avons cessé après quelques jours.

 

Au lieu de forcer les choses, nous avons fait le choix de suivre les passions de notre fils, de s’amuser,  quand et comme on en avait envie, et ce, en échange de plaisir, de respect et de compréhension.

 

La suite s’est avérée très positive. Notre fils s’est développé, à tous les niveaux, comme tous les enfants, selon son propre rythme. Dans le plaisir, sans chantage, sans forcer le jeu et les apprentissages.

Bien sûr, avec l’ICI nous aurions obtenu certains résultats en pensant qu’il aurait été impossible d’en obtenir autrement.


Quant à notre fils, il aurait été ignoré dans ses goûts et ses envies, tentant de se normaliser. Ce qui est violent et contraire à l’épanouissement de chaque individu.  

 

Respecter une personne, autiste ou non, c’est aussi respecter son développement.

 


Nous voulons simplement vous inviter à croire en votre enfant, d’abord et avant tout.

 

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Dans le même ordre d'idées "Une évolution remarquable, sans thérapie, avec gluten et bonheur"

Amélie Bastien
Autisme, la boîte à outils

7 mai 2019

L'autisme, dès la naissance

Un sujet qui est très rarement abordé est « l’autisme chez le poupon ».

 

Bien qu’on  ne diagnostique l’autisme que rarement avant l’âge de trois ou quatre ans, souvent plus tard,  il n’en demeure pas moins qu’on naît autiste et que les besoins et particularités sont présents dès la naissance.

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Il est fréquent de remarquer la « différence » de notre enfant alors qu’il est encore poupon.
On distingue souvent deux types de bébés :

 

Le bébé  « intense »
-Difficulté à boire (boit trop, pas assez, pas de façon régulière),
-Difficulté à tolérer les bras (pleure dans les bras, ne réclame pas les bras),
-Difficulté à tolérer les bruits et lumières,
-Semble inconfortable en tout temps,
-Sourit peu ou pas du tout,
-Crie, pleure mais gazouille peu.

Ce ne sont que des exemples que l’on retrouve chez le bébé éprouvant des difficultés avec ce qui l’entoure. Souvent l’apparition du langage (parlé, signé, visuel) apporte une certaine accalmie. 

 

 

À l’inverse, il y a le type de bébé  « impassible »
-Ne pleure pas,
-Ne semble jamais réclamer la présence des autres,
-Est très calme, patient et dormeur.
-Ne semble pas éprouver de difficulté avec les changements, ni le départ de ses parents.
*Il ne faut surtout pas penser que le poupon n’a pas d’émotions ni de besoins.

 

 

Dans les deux cas, bien souvent, les parents se sentiront « inadéquats » croyant qu’ils s’y prennent mal avec leur bébé. Il n’est pas rare de voir arriver les premiers soupçons des parents, sans qu’ils ne sachent trop ce qui en est.

 

 

Bien sûr, peu importe le bébé, apporter les soins, l’amour et répondre aux besoins demeure essentiel.

 

Reconnaitre des signes pouvant mener à l’autisme ne veut pas dire d’aller consulter pour un diagnostic. Cependant, il est fortement recommandé de noter vos observations. Vous aurez une vue d’ensemble sur l’évolution de votre enfant et pourrez cibler ses besoins.

 

Pour vous guider dans les adaptations que vous pouvez mettre en place, vous pouvez lire sur L’autisme et les sensibilités.

 

Les erreurs à éviter seraient de chercher à changer votre bébé;
vouloir "casser" son caractère,
ignorer ses pleurs, ses besoins,
ne ferait que nuire à votre relation et au développement de votre poupon.

 

L’important c’est de respecter le rythme de votre bébé et d'accepter sa différence. 

 

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Amélie Bastien
Autisme, la boîte à outils

18 février 2019

Médicamenter l'enfance

Ben voyons

Que s'est-il passé pour qu'on en arrive là?

On médicamente de plus en plus, on offre de moins en moins d'aide et de consultations.

On traite l'enfance. On veut la guérir. 

 

Tu as deux ans et tu es agité ? 

Tu as un trouble du comportement. 

Médicament.

 

Tu ne dors pas bien à trois ans? 

Tu as un grave trouble du sommeil. 

Médicament.

 

Tu as quatre ans et ne fait pas comme ton petit voisin. 

Tu as un retard de développement. 

Médicament.

 

Tu deviens impoli lorsque tu es contrarié, tu as cinq ans, c'est grand cinq ans!
Médicament. 

 

Tu perds les pédales? Risperdal !

 

Mais voyons???

À quel moment la société a décidé d'éliminer l'enfance, de vouloir supprimer l'évolution et sauter tout de suite aux conclusions...?

L'enfance est non seulement rendue lucrative mais aussi médicalisée.

Les enfants n'ont plus le droit de se développer à leur rythme. Encore moins le droit et de temps pour apprendre à gérer leurs émotions. On leur demande d'être sage comme des....adultes. 

 

C'est un triste constat. 

À force de chercher des étiquettes, on passe à côté de quelque chose de merveilleux. La différence entre tous et chacun, ainsi que la période de l'enfance, si importante pour la suite....

On demande à des enfants de faire des journées d'adultes, de se concentrer au lieu de jouer et parler, de ne pas bouger au lieu de s'activer, de ne pas déranger au risque d'être expulsé!

La société demande à ce que tous les enfants, tous les individus, se comportent pareil, pensent pareil au détriment de qui ils sont vraiment.

Le bien-être des gens ne passent pas par la prescription mais par la compréhension. Pas par une punition, mais par la communication. 

 

Laissons les enfants ÊTRE des enfants.

 

Amélie Bastien
Autisme, la boîte à outils

 

4 février 2019

La rigidité des parents; un frein pour l'enfant autiste

Que l’on soit parent d’un enfant autiste ou non, on doit toujours s’adapter à la personnalité de notre enfant, à ses besoins et à ses différences. Chaque enfant étant unique, il faut tenir compte de plusieurs aspects afin d’offrir une éducation bienveillante qui respecte l’enfant dans son évolution.

 

Des enfants qui sont brimés, que ce soit dans leurs émotions, leurs explorations ou leurs idées, sont des enfants à qui on enlève une partie de leur spontanéité et de leur liberté.

Lorsque ces exigences vont à l’encontre des particularités de l’enfant, cela est néfaste à court et à long terme.

 

« Regarde-moi dans les yeux »
« Ne place pas tes mains sur tes oreilles »
« Joue comme il le faut avec ce jouet »
« N’agite  pas les bras comme ça »

Ce genre d’interventions auprès d’un enfant (autiste ou non) ne fait que créer un tourbillon de frustrations et de batailles complètement inutiles, tant pour l'adulte que pour l'enfant.

 

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On dit souvent que les autistes ont des rigidités, c'est vrai, mais souvent on trouve les plus grandes rigidités auprès des adultes qui gravitent autour d'un enfant autiste.

 

  « Ne ris pas trop fort » « Ne mélange pas les couleurs de la peinture » « Ne dessine pas un chaton mauve »

C’est important de respecter l’enfant. Il développera sa confiance, en vous et en lui, il découvrira davantage de choses nouvelles ce qui lui permettra d’évoluer à son rythme et avec plaisir, mais aussi, il acceptera ses différences et celles des autres.

 

« La rigidité mentale implique un manque de flexibilité et d’ouverture d’esprit dès lors qu’il s’agit de voir les choses sous différentes perspectives »

 

En tant que parent il est important de se questionner à savoir si nous mettons trop de limites là où il n’en faut pas. Il faut chercher à comprendre ce qui nous dérange dans les comportements que nous brimons et ne pas hésiter à modifier la façon de déterminer ce qui est accepté ou non.

L’ambiance et le bonheur familiale s’en porteront que mieux.  

 

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